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Comprendre...

Dans sa nouvelle vidéo choc intitulée « Déjà dans nos assiettes », le réalisateur François Balthazard nous interpelle à propos de cette récente découverte inquiétante : la chaîne alimentaire humaine, en particulier les aliments qui proviennent des océans, est contaminée par le plastique. Mr Mondialisation et l’association Expédition 7ème continent sont partenaires officiels de cette production originale.

Certaines pollutions au plastique ne peuvent pas échapper à l’œil du promeneur sur les plages, mais d’autres sont beaucoup moins visibles et terminent leur route dans nos assiettes. C’est cette réalité dérangeante que nous expose le réalisateur François Balthazard (Studio Besign) dans un court clip de 50 secondes particulièrement frappant, qui montre un plat entièrement cuisiné à partir de plastiques sous différentes formes (élastiques, paille, bouteille, etc.). Une film tourné à l’image d’une recette de cuisine « moderne et sympa », le tout réalisé avec Sébastien Mouraud pour le stylisme, et Baptiste Chevalier au cadre et à la lumière.
Crédit image : François Balthazard

Une pollution souvent invisible, mais omniprésente

En effet, si les plastiques s’accumulent sur les berges, plages et au bord des routes, ils se désagrègent également, par effet d’érosion, sous forme de particules de moins de 5mm appelées microplastiques et dont certaines sont invisibles à l’œil nu. Plus le temps passe, plus ils s’infiltrent partout dans l’environnement sans jamais vraiment disparaître. Ces microplastiques ont été retrouvés piégés jusque dans les glaces de l’Océan Arctique (les concentrations sont élevées et spectaculaires : jusqu’à 12000 particules par litre), dans le sel ainsi que dans les mollusques et les crustacés.

La crainte selon laquelle ces microplastiques se faufilent partout dans l’environnement et contaminent même les êtres humains a été récemment confirmée par une étude du docteur Philipp Schwabl de l’Université de médecine de Vienne, qui met en lumière que cette matière se trouve même dans les excréments humains. Jusqu’à présent, les conséquences pour la santé humaine n’ont pas été établies scientifiquement. Mais l’absence de preuve n’est pas preuve de l’absence. Car, selon leur composition, on sait que les microplastiques contiennent des perturbateurs endocriniens et participent au transport de polluants organiques qui s’y accrochent. Par ailleurs, certains sont tellement petits qu’ils peuvent intégrer les tissus et les organes humains.
Crédit image : François Balthazard

Si les alertes se sont multipliées ces dernières années et que des voix de plus en plus nombreuses appellent à un changement radical de société (parmi elles, le mouvement Zero Waste notamment), les pollutions globales n’ont pas diminué pour autant : plus de 10 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans chaque année, soit l’équivalent d’une benne à ordure par jour. Et ceci se produit en dépit du recyclage. C’est la centralité même du plastique dans nos sociétés modernes qui est désormais questionnée. Une réalité que certains industriels tentent de camoufler à grand coups d’opérations marketing.

« C’est alarmant »

François Balthazard, est réalisateur indépendant depuis 15 ans. À la suite d’un reportage publié par l’association Expédition 7e continent à propos des pollutions plastiques, il a voulu agir à sa manière en mettant ses compétences à profit et alerter la population à propos de la présence massive de plastique dans nos océans. « L’étude concernant la présence de plastique dans les selles (publiée fin octobre ndlr.), est parue alors que le clip était déjà terminé », raconte le réalisateur, selon qui ces nouvelles données permettent d’appuyer l’idée selon laquelle le plastique est « déjà dans nos assiettes ». Cependant, la problématique dépasse le plastique : « on est en train de tuer toute la biodiversité. On pourrit les océans, on détruit la faune et la flore terrestre, tout est lié ».
Crédit image : François Balthazard

« C’est alarmant : d’ici 2050, il y aura plus de déchets plastiques que de poissons. Pas dans 200 ans ou 100 ans, mais bien demain ! Aujourd’hui il existe des solutions, des alternatives au plastique. Il faut que nos politiques agissent et maintenant ! », nous explique François Balthazard. Le réalisateur nous confie essayer changer les choses « pas- à pas » dans son quotidien. Néanmoins, estime-t-il, « il manque un élan plus général », qui impliquerait les citoyens, les acteurs économiques et les politiques à l’échelle de leur responsabilité. Chacun espère que ce petit clip peu ragoutant sera massivement partagé afin de déclencher le déclic nécessaire dans les esprits et faire enfin bouger les lignes.

Source

A se demander comment agir?

Tout continue comme si de rien n'était. Alors que le mot "survivalisme" est de plus en plus recherché sur Internet, le consommateur moyen continue de remplir son caddie de "Nutela" et d'autres produits fortement préjudiciables pour l'avenir de la planète (et pour la santé, l'huile de palme étant fortement contre-indiquée). En fait, pour l'avenir de l'Homme, la planète, elle, continuera de tourner. Tout le monde sait, mais les rares réactions sont des îlots, de petites oasis qui tôt ou tard se refermeront sur eux-mêmes en un protectionnisme local, mais qu'adviendra t'il d'une humanité surtout occidentale qui se complaît dans un confort éphémère le croyant indéfini?

Oui, il y a beaucoup de gens malheureux, beaucoup qui luttent pour finir ces fameuses fins de mois, mais ne devrions-nous pas changer le modèle d'un système moribond plutôt que d'attendre après la finance qui n'existe que pour le bien de quelques-uns? Là, il ne s'agit plus de politique, gauche, droite, mais de réactivité de conscience. Et avant de changer un modèle, ne devrions-nous pas changer nous-mêmes dans nos exigences?

Alors que la France peine à acheter le volume d'énergie (pétrole, principalement) pour faire tourner ses machines, aucun débat de conscientisation des faits d'actualité ne voit le jour. Les gens se sentent mal, peut-être arriverons-nous à comprendre rapidement que ce n'est pas le prix à la "pompe" qui changera notre façon de nous sentir libres ou vivants mais un changement radical de nos façons de vivre.

L'économie a été écrite en des temps de croissance qui se croyaient illimités, aujourd'hui, les trois derniers présidents se sont plantés! La croissance économique ne peut exister sans une croissance énergétique. Ce n'est pas plus compliqué que cela disent certains économistes qui sortent du langage traditionnel de la fameuse langue de bois, chère à (ou "aux") Pinocchio(s) de toutes sortes. C'est l'énergie qui nous a conduit à multiplier nos machines, à avoir du temps libre, c'est l'énergie qui nous a amené ce confort que nous croyons légué par la société dès notre naissance et cette énergie ne peut se quantifier en croissance exponentielle. Les 35 heures, les congés payés, les prises en charge, la santé, tout cela vient d'une énergie qui nous a laissé et du temps libre et une capacité à multiplier et compenser nos besoins. Cela les grandes puissances l'ont compris. La Chine s'octroie de nouveaux marchés mais aux dépends d'autres états plus petits et moins puissants. Les États-Unis, dans l'indifférence presque générale remettent en question des élections et se préparent comme d'habitude à investir un pays ou changer son "président" pour une main mise sur des réserves de pétrole qui ne représentent que 6 ans de consommation, pas plus. Haaa la démocratie!

Nous sommes en surproduction, même alimentaire, nous sommes habitués à travailler une somme d'heures quantifiée et nous voulons de plus hauts salaires, c'est légitime pensons-nous, mais la réalité est toute autre. Sommes-nous responsables ou la responsabilité vient-elle de politiciens qui n'ont jamais su prendre le temps d'expliquer ou nous en étions?

Peut-être ne le savaient-ils même pas!

Notre seule exigence devrait être une plus juste répartition des richesses. Cela ne veut pas dire affronter ou jalouser son voisin qui vit dans une plus grande maison mais s'inquiéter des milliards amassés par les quelques-uns qui s'accaparent des biens communs comme l'eau, la santé, les réserves minières, l'énergie hydraulique, les réserves naturelles et qui nous opposent une maxi vaccination, un brevet permanent sur tout ce qui est vivant, un dictât sur une croissance pourtant bien finie puisque alignée sur une énergie qui commence à laisser planer l'ombre, non pas d'un doute, mais d'un avenir incertain car nous avons (chanceux que nous sommes) d'autres périls qui se dessinent.

Le climat, le mot blesse et déplaît, il y a ceux qui n'y comprennent rien et qui demandent du soleil à tour de bras (les pieds dans le plat!), ceux qui se demandent, se posent des questions, mais qui, accaparés par les nombreuses obligations quotidiennes délèguent à des responsables politiques le soin de prendre les bonnes décisions. Avec 5 degrés de moins sur la planète, 5 petits degrés, nous retournerions à l'époque glaciaire autant dire la capacité alimentaire dans des conditions extrêmement difficiles pour assurer la survie de 100.000 individus sur un territoire grand comme la France. Côté rugby, c'est sûr on ne serait plus emmerdés par les écossais qui auraient fort à faire pour creuser la banquise et essayer d'attraper un phoque rigolard. Mais avec 2 degrés de plus que va t-il se passer?

Les "joyeux ignares" (je n'ai pas trouvé d'alternative) répondent habituellement (heureusement ils sont de moins en moins nombreux) qu'au moyen-âge il y a eut un réchauffement climatique éphémère en terme de temps mais réel. Sauf que ce réchauffement ne touchait que l'hémisphère nord et non la totalité de la planète. Allez dire aujourd'hui à un Australien que le climat n'est pas alarmant alors que les forêt ont brûlé pendant trois mois et qu'aujourd'hui les températures forcent à des précipitations meurtrières ou des sécheresses qui obligent les éleveurs à abattre leurs troupeaux. Plus de 50°, les températures sont au delà de l'alarmant mais si vous tapez "climat" et "Australie" dans votre moteur de recherche préféré, vous n'aurez que les agences de voyage qui répondront à l'appel, par contre si vous rajoutez "incendie" et "abattage", là c'est un tout autre panorama qui vous apparaît. Comme si la réalité s'habillait d'un voile dans un monde ou les clowns jouent sans fard.

Pendant que l'Australie "brûle", les américains sont soudainement plein de compassion avec leurs "amis" sibériens puisque certains états affichaient des - 50°. N'est-ce pas que nous sommes heureux?

Alors les gens climatisent, on climatise partout, dans les maisons, dans les voitures, les bâtiments publics, enfin on retrouve de la fraîcheur, c'est ironique cette propension à aménager son environnement immédiat sans se bouger pour l'avenir très proche en utilisant de l'énergie. Et l'énergie est un état transformé d'une ressource naturelle stockée dans la Terre, donc limitée. On ne sait toujours pas brancher sa télévision sur les éclairs pour l'alimenter, ceci dit, rien n'empêche d'essayer, vous ne pouvez y trouver qu'une plus grande liberté de penser à venir!

Pour finir et enfin vous offrir ce fameux dossier de la FAO, encore une bonne nouvelle mais je n'ai pas résisté à planter un décor (réel, irréel?), posons-nous la question. Que pensent ces très grandes et très puissantes fortunes d'une population qui participe à son enrichissement, certes, mais qui consomme à tour de bras les ressources naturelles indispensables à son propre confort? N'y a t'il pas un moment ou la question va se poser? Je sais qu'il ne faut pas parler de ces choses là, c'est pas beau, mais quand j'entends les remarques de certaines personnes du Haut conseil sur le climat dernièrement créé, je sens poindre un soupçon d'interrogation qui peut mener à une certaine inquiétude comme dirait le chasseur de tornade lorsqu'il sent les quatres roues de son véhicule décoller du sol.

Bref, retournons tous à nos occupations et au mois prochain!

Christophe

(Les propos restent sous la responsabilité unique de leur auteur et n'engagent personne d'autre)

 

Dossier de la FAO - Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

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