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Le premier empire - 1ere partie - Du 18 mai 1804 au 14 avril 1814

L'Empire français, appelé a posteriori le Premier Empire, est le régime impérial de la France du 18 mai 1804, date de la proclamation de Napoléon Bonaparte Empereur des Français par senatus consulte, jusqu'à sa première abdication le 14 avril 1814, puis de son retour à Paris le 20 mars 1815 jusqu'à la séparation de la Commission Napoléon II le 7 juillet 1815. Il fait suite au Consulat sous la Première République, est entrecoupé par la Première Restauration avant le rétablissement de son autorité lors des Cent-Jours, et est suivi par la Seconde Restauration.

Le Premier Empire se distingue des autres régimes politiques de l'Histoire de France d'abord par son originalité (il inaugure un système politique alors inédit en France, l'Empire), ensuite par sa belligérance (les guerres napoléoniennes voient la France affronter successivement cinq coalitions de 1805 à 1815). Ces conflits permettent à Napoléon de conquérir la majeure partie de l'Europe continentale, hors Scandinavie et Balkans ottomans, contrôlant à son apogée en 1812 un territoire s'étendant de Lisbonne à Moscou. Portée à son extension continentale maximale (860 000 km2 annexés), la France compte alors 134 départements, des villes comme Rome, Hambourg, Barcelone, Amsterdam ou Raguse devenant chefs-lieux de départements français.

Incarnés par de nombreuses et spectaculaires victoires militaires (Austerlitz, Iéna, Auerstadt, Eylau, Friedland, Wagram), ces succès continentaux se payent au prix de lourdes pertes en hommes (800 000 hommes du côté français) et d'un recul sur le plan colonial, conduisant à la disparition du Premier Empire colonial français, à la vente de la Louisiane en 1803 s'ajoutant la conquête des colonies antillaises par le Royaume-Uni, ennemi de la Révolution et maître des mers. Les récurrents échecs français à conquérir les Îles Britanniques (expéditions d'Irlande, campagne de Trafalgar) laissent en effet les Anglais financer les successives coalitions qui viennent en 1814 à bout des armées impériales, après le tournant décisif de la campagne de Russie, échec stratégique dont la Grande Armée ne se relèvera pas.

C'est le premier des deux empires français établis au profit de la dynastie des Bonaparte.

L’Empire commence le 18 mai 1804, quand le sénatus-consulte proclame Napoléon Bonaparte « empereur des Français ». Le plébiscite du 6 novembre 1804 confirme cette désignation.

Le Premier Empire s'achève le 6 avril 1814 (abdication de Napoléon à Fontainebleau, après sa déchéance prononcée à Paris le 2 avril par le Sénat, et départ le 20 avril pour l'île d'Elbe). Il est suivi par la Restauration des Bourbons, interrompue par l'épisode des Cent-Jours du 20 mars au 7 juillet 1815.

Sources Wiki

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1812 - Napoléon à Moscou

Le 15 septembre 1812 l'empereur français Napoléon est entré victorieusement au Kremlin par la rue Arbat. Les rues de Moscou étaient désertes.

Lorsqu'il est entré dans Moscou, il a été surpris de voir que les Russes avaient laissé aux Français tous leurs canons et des milliers de prisonniers tout en emportant les pompes à incendie et ruinant les casernes de pompiers.

1812 - La campagne de Russie

L'année 1812 est marquée par la douloureuse campagne de Russie, qui vit l'entrée de Napoléon dans Moscou en septembre, être suivie d'une retraite dramatique pour la Grande Armée. Voici une chronologie détaillée afin de comprendre l'évolution des relations franco-russes sur le terrain diplomatique, dont l'échec conduisit plusieurs centaines de milliers d'hommes sur les champs de bataille.

Napoléon

Issu d'une famille attachée aux valeurs républicaines, Jacques Bainville étudia au lycée Henri-IV puis une année à la Faculté de droit de Paris. Il est le neveu de l’écrivain Camille Bainville. Il commença son œuvre en 1900, à l'âge de 20 ans, avec Louis II de Bavière. C'est à l’issue de son séjour en Bavière que Bainville devint monarchiste en 1900. C’est par réflexion, par comparaison, que ce fils de famille républicaine, libre penseur et voltairien, peu sensible à tout sentiment nostalgique, s’est tourné vers le royalisme. Face au rayonnement d’une Allemagne unifiée par Bismarck, en plein épanouissement économique, démographique, au pouvoir stable et fort, il jugea que la République  « la fille de Bismarck », écrira-t-il dans son Bismarck et la France, était un régime malthusien, essoufflé, livré à des gens médiocres et aux querelles intestines, incapable de faire face à cette Allemagne qui le fascinait autant qu’elle l’inquiétait.