14-18 entre les lignes. Histoire et mémoires de la Première Guerre mondiale. Académie de Toulouse. Numéro 2
14-18 entre les lignes. Histoire et mémoires de la Première Guerre mondiale. Académie de Toulouse. Numéro 1
L’étude de l’évolution des structures administratives consacrées aux subsistances permet de mesurer le temps propre de l’État face aux rythmes de l’économie. Le premier temps est celui de la stabilisation des attributions économiques, achevée en l’an VIII, au terme d’une période d’expérimentation entamée à la fin de l’Ancien Régime. Le second temps est celui de la formation du personnel, porteur de la mémoire des crises de subsistances, et au sein duquel s’acclimatent les idées libérales. L’étude de la pratique des commis des bureaux des subsistances, à partir de l’an VIII, montre que ces idées exerçaient déjà leur influence, le bureau des subsistances défendant la liberté intérieure du commerce des grains et la hausse des prix face à la vision plus policière et réglementariste de Napoléon et de beaucoup de préfets.
Issu d'une famille attachée aux valeurs républicaines, Jacques Bainville étudia au lycée Henri-IV puis une année à la Faculté de droit de Paris. Il est le neveu de l’écrivain Camille Bainville. Il commença son œuvre en 1900, à l'âge de 20 ans, avec Louis II de Bavière. C'est à l’issue de son séjour en Bavière que Bainville devint monarchiste en 1900. C’est par réflexion, par comparaison, que ce fils de famille républicaine, libre penseur et voltairien, peu sensible à tout sentiment nostalgique, s’est tourné vers le royalisme. Face au rayonnement d’une Allemagne unifiée par Bismarck, en plein épanouissement économique, démographique, au pouvoir stable et fort, il jugea que la République « la fille de Bismarck », écrira-t-il dans son Bismarck et la France, était un régime malthusien, essoufflé, livré à des gens médiocres et aux querelles intestines, incapable de faire face à cette Allemagne qui le fascinait autant qu’elle l’inquiétait.
Leconte de Lisle est un poète français, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul sur l'île de la Réunion (anciennement Île Bourbonn) et mort le 17 juillet 1894 à Voisins.
Leconte de Lisle est le vrai nom de famille du poète. Il l’adopta comme nom de plume, sans mentionner ses prénoms (Charles Marie René), et ce choix a été repris dans les éditions de ses œuvres, dans sa correspondance, ainsi que dans la plupart des ouvrages qui lui sont consacrés et dans les anthologies. C’est ce nom qui est utilisé dans la suite de l’article. Son prénom usuel, utilisé par ses proches, était « Charles ».
Leconte de Lisle passa son enfance à l'île de la Réunion et en Bretagne. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités d’action politique lors des événements de 1848, il y renonça et se consacra entièrement à la poésie.
Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciens.